Méditation
Ma vie interrogée au regard des 10 paroles
Méditation guidée
Texte méditation 10 paroles Version Adultes et Version Jeunes
Image veau d'or
« Je suis le Seigneur ton Dieu qui t’ai fait sortir d’Egypte :
Tu n’auras pas d’autres dieux que moi…
Tu ne feras aucune idole…
Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal
Le 7ème jour … tu ne feras aucun ouvrage »
Ces Paroles organisent la relation de l’homme avec Dieu.
Notre Dieu n’est pas le dieu d’un lieu, d’une attente de l’homme (la réussite, la fécondité, la richesse…).
Il est Dieu se révélant dans l’histoire d’amour qu’il tisse avec chacun de nous. Un Dieu qui a libéré, qui libère aujourd’hui…
Toute démarche d’idolâtrie de ma part risque d’enfermer Dieu, de le chosifier, l’immobiliser.
Quelques attitudes qui peuvent être de l’idolâtrie dans ma vie :
- Rendre plus importante que Dieu une réalité quotidienne comme la famille, l’argent, la gloire, le travail, le temps, l’idéologie, la religion, l’Etat…
- Mettre Dieu à mon service en lui demandant expressément d’intervenir dans ma vie, pour la réussite à un examen par exemple…
Quelles idoles me suis-je construites ?
« Honore ton père et ta mère… »
Honorer, cela peut vouloir dire refuser de m’approprier une personne, d’en faire ma chose.
Honorer mes parents, c’est devenir moi-même autonome, adulte, c’est couper avec une vision magique où tout s’ordonne autour de la satisfaction de mes désirs, comme quand j’étais enfant.
Quel est actuellement mon chemin d’autonomie, de l’abandon de mes rêves de toute puissance ?
« Tu ne commettras pas de meurtre. »
C’est une parole qui parle de la violence de mes relations à l’autre.
C’est une invitation à maîtriser mon agressivité, à refuser toutes les petites morts que je peux provoquer chez l’autre : étouffement de son expression, de ses revendications à penser autrement que moi, dédain, atteinte à ce qu’il aime et qui donne sens à sa vie…
Quel est actuellement le mode de relation que j’instaure avec l’autre ?
« Tu ne commettras pas d’adultère
Tu ne commettras pas de vol
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain »
C’est la volonté d’appropriation et l’incapacité à maîtriser mon désir qui est en jeu.
Vouloir posséder ce qu’a l’autre, n’est-ce pas vouloir devenir comme lui ?
N’est-ce pas refuser son identité, son « être », au profit de ses richesses, de son « avoir » ?
N’est-ce pas en même temps refuser ce que je suis ?
Quels sont actuellement mes désirs, mes convoitises, mes regrets, mes amertumes ?
« Tu ne porteras pas de faux témoignage »
C’est le rapport à la vérité de la parole qui est ici en jeu : le refus du mensonge. Très souvent la parole mensongère a deux causes : la volonté de m’approprier une identité qui n’est pas la mienne (ma parole me fait meilleur, plus …que je ne suis) ou la peur de l’autre (de sa punition, de son jugement, de sa réaction).
Quelle conscience actuellement ai-je de tomber dans ce piège ?
« Le 7ème jour … tu ne feras aucun ouvrage »
Je termine ma méditation « en me reposant ». Je me repose en Dieu.
Il est mon seul appui. Il n’est pas une idole que je me fabrique mais un don qui m’est fait, don d’amour et de libération.